Notre groupe

Un rapide historique

De 1909 à 2021

Des débuts rythmés par la guerre

C'est en 1909 qu'un actif vicaire d'Eloyes, l'Abbé DURAND, créa « La Jeune Garde », encouragé en cela par le curé THOMAS. Cette société elle s'affilia à la Fédération de Gymnastique Sportive des Patronages de France et groupa de suite une section de gymnastique ainsi qu’une petite fanfare sous les ordres du chef REMY, qui au bout d'un an ou deux, passa ses pouvoirs à Joseph THOMAS. Survint alors la guerre de I9I4-I9I8. Les activités cessèrent faute de moniteurs et de chefs. Marc, Remy, Thomas et beaucoup d'autres qui ont leur nom sur le monument furent tués. La guerre finie, Paul THOMAS, frère de Joseph THOMAS, aidé de Paul MANGIN, reconstituent la fanfare. Une nouvelle génération remplace tous ceux, qui, partis à la guerre, n'étaient pas revenus. 1939, la guerre à nouveau. La Société paya son tribut. 1945, la guerre finie, la Société pense à nouveau ses plaies et sous l'impulsion de Roger REMY, adjoint depuis de longues années au chef de musique, Emile MERKEL, la gymnastique et la musique reprennent vie et ne cessent de se développer.

Une suite encourageante

C’est exclusivement composé de musiciens amateurs que la fanfare ne cesse d’évoluer jusqu’à la fin du siècle et parade devant les Loyas à l’occasion de fêtes de village mais aussi de cérémonies patriotiques, sous la direction de Marc ABEL. Le répertoire reste fidèle à celui des fanfares du XX° siècle…

Le boom des années 2000

En 2004 le Marching-Band Sans Pistons voit le jour. Sébastien JEANGEORGES reprend les rennes de l'orchestre et Julien FURY la présidence de l'association. Les jeunes musiciens font le pari de montrer qu’un ensemble de Batterie Fanfare peut être moderne et innovant. Les choix d’une tenue flamboyante et d’un répertoire au goût du jour sont rapidement adoptés. La force que le groupe trouve dans la communion entre les musiciens et leur public, le travail rigoureux de tous et la passion ont permis de se faire une place de choix dans le milieu exigeant des spectacles de rues. C’est au fur et à mesure des déplacements et face à la qualité des prestations que des événements de plus en plus prestigieux s’offrent au Marching-Band Sans Pistons. On peut noter parmi ces derniers le Carnaval de Nice, la Parade du Nouvel An à Paris, la foire aux vins de Colmar.

Carnaval de Nice en 2007

2010 vient s’ajouter aux dates marquantes du groupe puisqu’une nouvelle petite section, qui n'a cessé de grandir, fait son apparition : les pompom girls. Composées au départ de filles et amies de musiciens, les danseuses synchronisées sur les morceaux font aujourd’hui la particularité du groupe. Munies de pompoms et drapeaux cette équipe apporte dynamisme et jeunesse.

En 2014, c’est avec ces 40 musiciens et 10 danseuses que les Sans Pistons montent un premier show sur stade d’une quinzaine de minutes leur permettant une invitation à se produire à l’occasion de la demi-finale du Top 14 de rugby au stade Vélodrome de Marseille, puis plus tard au Corso de la Lavande à Dignes-les-Bains.

Stade Vélodrome de Marseille en 2014

Toujours plus

Les nombreux défilés, concerts et shows poussent la formation à évoluer davantage pour proposer au public des prestations d’une qualité toujours supérieure. C'est pourquoi 2016 marque une nouvelle étape avec une actualisation et modernisation des tenues jaunes et vertes. La progression s'enchaîne avec un deuxième show sur stade, co-écrit en collaboration avec une jeune chorégraphe parisienne, quelques années plus tard. Un gros changement survient ensuite dans la vie et l'organisation des Sans Pistons avec le départ de son président et la création d'un comité collégial composé d'une vingtaine d'adhérents.

Eloyes en 2018

Le Marching-Band n’oublie pas la qualité musicale puisque des pièces sont continuellement renouvelées et travaillées pour les concerts de fin d’années. Ce travail minutieux est aussi nécéssaire pour les concours d'ensembles organisés par l'Union des Fanfares de France. Cette épreuve auquel le groupe tient à participer idéalement tous les deux ans permet de toujours garder un objectif de travail et de perfectionnement. Ce sont aussi des moments de regroupement entre les différentes formations Françaises. L'automne 2018 reste gravé dans la mémoire des musiciens avec l'obtention d'un premier prix au niveau fédéral, dernière marche avant le prix national ! C'est notamment grâce à l'investissement et passion de tous les musiciens et particulièrement ceux des jeunes percusionnistes que ces épreuves sont passés avec brio. L'année d'après cet entrain est partagé et diffusé par tous au travers des nombreuses sorties sur le teritoire national et même au-delà des frontières, avec une prestation sur le plus grand corso fleuri du monde à Zundert au Pays-Bas.

Corso fleuri de Zundert en 2019

La grande pause forcée a permis de laisser murir tous les projets pensés par le chef et ses seconds. Les musiciens, danseuses, logisticiens et cie sont à nouveaux là, en grandes formes, motivés et prêts pour retrouver leur public et proposer de nouvelles musiques et chorégraphies continuellement mises à jour.

À très vite dans vos rues et salles de concert !